Soutien total à l’agriculture locale

Nos agriculteurs sont en colère et je les comprends.

Travailler la terre a toujours comporté son lot de défis, mais les difficultés des dernières années (pandémie, conditions météorologiques extrêmes, hausse des coûts de production, etc.) sont venues ajouter un poids à un fardeau déjà très lourd.

L’agriculture, comme la santé et l’éducation, doit être une priorité parmi les priorités.

Pour trouver des solutions durables à un approvisionnement local de qualité, tout le monde doit mettre la main à la pâte.

Depuis le début de mon engagement politique, en 2006, les enjeux du domaine agricole sont sensiblement les mêmes : difficulté à trouver de la relève, augmentation du fardeau administratif, surendettement, programmes gouvernementaux non adaptés aux réalités des changements climatiques, protection de la gestion de l’offre, normes plus strictes pour nos producteurs d’ici que pour les produits importés et j’en passe.

La crise, on la voyait venir et on y fait maintenant face.

Pour en sortir, ce n’est pas seulement aux gens du monde agricole de s’impliquer. Tout le monde doit fournir un effort. Parce qu’on est tous concernés.

Nos agriculteurs et agricultrices, ce sont des gens de notre communauté, ce sont nos voisins, c’est notre famille, c’est notre avenir !

Si nous voulons continuer à manger localement et sainement et avoir accès à des produits frais poussés chez nous, on doit faire des choix intelligents avec notre portefeuille

Tout le monde doit s’investir à encourager notre agriculture locale et ses artisans, en commençant par les élus de tous les paliers. Les élus doivent comprendre la réalité des agriculteurs et appuyer leurs solutions.

Le budget fédéral s’en vient : voilà une occasion de solidifier le modèle agricole québécois.

On connait bien l’adage « Pas de nourriture, sans agriculture ». Je me permettrais d’ajouter : « Pas de pays sans agriculture » !

C’est le sens de mon engagement.

Je suis de tout cœur avec les agriculteurs et agricultrices de Salaberry-Suroît

Photo : avec Ian Ward, copropriétaire des Les Jardins Glenelm une ferme familiale biologique située à Elgin qui offre de délicieux produits bios extrêmement frais, soit sous forme de panier hebdomadaire ou via les marchés locaux

Crédit photo: Sarah Rennie

Précédent
Précédent

Crise du logement : le statu quo est intenable

Suivant
Suivant

Une suspension de taxes pour les petits producteurs d’alcool